Mars à juillet est l’une des périodes les plus dangereuses de l’année pour les chocs thermiques en eau froide, plus connu sous le nom d’hydrocution. En effet, alors que la température de l’air commence à se réchauffer après l’hiver, celle de l’eau est encore très froide. Toute température inférieure à 15°C est considérée comme de l’eau froide. Plus votre température corporelle sera élevée et plus les risques d’hydrocution seront élevés lors d’une entrée trop rapide dans l’eau froide.
Mais comment savoir si notre température est élevée alors qu’on semble en bonne santé? Après un repas copieux, une exposition prolongée au soleil ou une consommation excessive d’alcool, la température de l’organisme augmente.
Certains signes révélateurs d’une hydrocution peuvent vous alerter :
- Maux de tête, parfois violents
- Vertiges, nausées, frissons
- Confusion voire la perte de conscience
- Démangeaisons, crampes, troubles auditifs ou visuels
- État de fatigue soudain, visage blême
Comment éviter l’hydrocution ?
Évitez de consommer trop d’alcool et de manger trop copieusement avant la baignade. Après un repas, il faut idéalement attendre 2 ou 3 heures avant de pouvoir se baigner. Attention aux mythes : l’hydrocution ne provoque pas la noyade ! L’hydrocution peut provoquer l’évanouissement qui, lorsqu’il arrive quand vous êtes dans l’eau, est fatal puisque vous vous évanouissez dans l’eau et coulez à pic. Il est recommandé de se mouiller progressivement l’intégralité du corps pour diminuer tranquillement sa température et le conscientiser au froid mettant de l’eau sur l’un après l’autre : vos bras, votre nuque, votre dos, votre torse puis vos jambes. Vous pouvez également prendre une douche tiède puis froide afin que votre température corporelle baisse un peu. Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de respecter ces consignes, alors le port d’un gilet de sauvetage est votre meilleure chance de survie, ou même une tenue de plongée sous-marine.
Quoi faire en cas de d’hydrocution ?
Sortir immédiatement la personne de l’eau, la placer dans un endroit frais, l’allonger sur son côté sur le sol, la dévêtir, l’asperger d’eau et la ventiler sans retenue tout en la rassurant après avoir appelé les secours. Si la personne respire, basculer légèrement sa tête vers l’arrière et mettez-la en position latérale de sécurité. Si elle ne respire pas, faites-lui un bouche-à-bouche. Si vous ne percevez aucun signe de vie, pratiquez le massage cardiaque. Si personne n’est formé au massage cardiaque, appelez et attendez les secours.
Que faire si on tombe dans l’eau froide?
L’idéal est d’essayer de flotter sur le dos, en « faisant l’étoile », et de se détendre – facile à dire quand on est en état de choc – mais au moins, essayer de flotter pour reprendre son souffle pendant les deux ou trois premières minutes. Il faut absolument combattre l’instinct de nager au début : d’abord se calmer, puis nager. Plus le choc thermique est élevé, plus la personne risque de s’évanouir, ce qui pourrait provoquer un arrêt respiratoire et un arrêt de la circulation cérébrale. En cas de panique, la pression artérielle augmente et le cœur doit travailler plus fort ce qui pourrait entraîner un arrêt cardiaque chez les personnes de tout âge.
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